Contra tota etica democratica, França refusa a Corsega
la cooficializacion de la lenga còrsa.
Vaquí un país, Corsega, que son Assemblada Nacionala foguèt elegida democraticament, e quand aquela meteissa Assemblada decidís a l’unanimitat d’una politica lingüistica, las autoritats francesas descartan aquesta decision d’un revèrs de man. Aquò's un eveniment inacceptable perque es incomprensible dins una Euròpa supausada defendre las valors democraticas. A travèrs son Assemblada, lo pòble còrs a reagit en portant l’afar davant la Cort Europèa dels Dreches Umans.
Lo Partit de la Nacion Occitana sosten un còp de mai lo pòble còrs e lo sostendrà tant que caldrà dins la lucha per son emancipacion totala e definitiva. Lo mens que podèm far en solidaritat es de difusar sul blòg Lo Lugarn lo comunicat de premsa de la Collectivitat de Corsega publicat lo 6 de junh de 2025. Sabent que podèm pas comptar suls mèdias e sulss partits politics franceses per o far, perque son totes imperialistas, nos mobilizam per denonciar aquela incresabla negacion de la democracia. Tant que lo supremacisme francés demorarà çò qu'es, lo mot "democracia" en lenga francesa significarà pas res e aurà pas pus cap de valor per los que comprenon Paratge.
Voilà un pays, la Corse, dont son assemblée nationale a été élue démocratiquement et quand cette même Assemblée décide à l’unanimité d’une politique linguistique, le pouvoir français balaie d’un revers de main cette décision. Un évènement inacceptable parce qu’incompréhensible dans une Europe censée défendre les valeurs démocratiques. Par l’intermédiaire de son Assemblée le peuple corse à réagit en portant l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le Parti de la Nation Occitane soutient une fois encore le peuple corse et le soutiendra autant que nécessaire dans la lutte pour son émancipation totale et définitive. La moindre des actions de solidarité que nous puissions faire est de diffuser sur le blog Lo Lugarn le communiqué de presse de la Collectivité de Corse publié le 6 juin 2025. Sachant que nous ne pouvons pas compter sur les médias et partis politique français pour le faire, car tous impérialistes, nous nous mobilisons pour dénoncer cet incroyable déni de démocratie. Tant que le suprémacisme français restera ce qu’il est, le mot « démocratie » en langue française ne vaudra rien dire et n’aura plus aucune valeur pour ceux qui ont l’entendement de Paratge.
Cullettività di Corsica / Collectivité de Corse
L'arrêt rendu le 5 juin 2025 par le Conseil d'Etat bannit la langue corse de la vie publique :
Nous le contesterons devant la Cour européenne des droits de l'homme
Par arrêt en date du 19 novembre 2024, la Cour administrative d'appel de Marseille a confirmé le jugement du tribunal administratif de Bastia ayant annulé les règlements intérieurs de l'Assemblée de Corse et du Conseil exécutif de Corse, votés à l'unanimité, en ce qu'ils disposent que « les langues d'usage dans le cadre des débats et des travaux sont le corse et le français ».
La Collectivité de Corse a formé un pourvoi devant le Conseil d'État contre cette décision.
Dans son arrêt rendu le 5 juin 2025, le Conseil d'État a considéré qu'il n'y avait pas lieu de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité posée par la Collectivité de Corse, notamment au motif, selon la Haute Juridiction administrative, qu'il résulte de la Constitution que « les particuliers ne peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec l'administration et les services publics, d'un droit d'usage d'une langue autre que le français (...) ».
Le Conseil d'État a par ailleurs considéré que le pourvoi n'était fondé sur aucun moyen sérieux et a par suite refusé de l'admettre. Nous prenons acte de cette décision de la plus haute juridiction administrative française, décision selon laquelle la Constitution de la France, en sa rédaction actuelle, interdit l'usage de la langue corse dans la vie publique, et dénie toute existence juridique aux langues dites « régionales ».
Nous ne pouvons bien sûr nous satisfaire de cette situation juridique, qui condamne la langue corse à être bannie de l'espace public, à rebours des droits fondamentaux consacrés et garantis dans toutes les grandes démocraties, et en contradiction avec les aspirations très majoritaires, voire unanimes, des Corses et de leur représentation élue.
Nous déposerons donc un recours contre cette décision devant la Cour Européenne des Droits de l'homme et proposerons à l'ensemble des élus et citoyens qui le souhaitent de s'associer à ce recours ou de le soutenir. La décision rendue hier par le Conseil d'État nous conforte par ailleurs dans la conviction que le processus de révision constitutionnelle en vue d'un statut d'autonomie pour la Corse doit réussir, y compris, pour permettre à la langue corse de bénéficier d'un statut de langue officielle, garantissant son usage dans tous les actes de la vie publique, dans le respect des droits des citoyens ne parlant pas cette langue.
Nous continuerons bien sûr à nous mobiliser, en synergie avec l'ensemble des forces vives de l'île, pour faire prendre en compte cette revendication, votée à l'unanimité par l'Assemblée de Corse.