Notre adhérent, ami et frère dans le combat pour l’émancipation de la nation occitane, Charles Pons, qui se définissait lui-même comme « lo Carles de la Diaspora », était né le 4 avril 1930 dans le village de Briols situé dans le petit pays appelé Rougier de Camarés dans une famille paysanne pétrie de culture catholique qui le marquera pour toute sa vie
Il fit ses études au Lycée de Rodez pendant la guerre puis des études de droit à Toulouse. il sera plus tard clerc de Notaire.
C'était un grand sportif, champion cycliste local dans les années 1950, qui aurait pu devenir professionnel. Il fit plusieurs fois la Transpyrénéenne des cols.
Il fut ensuite pendant longtemps cadre dans une grande compagnie française spécialiste en Assurance Vie. Basé au Mans il était responsable de 10 départements du grand Ouest français
Il était marié et avait 3 enfants dont 1 est mort des suites du scandale du sang contaminé dans les années 1980.
En fin de carrière il avait pris la responsabilité d'un terrain de camping international à Valras plage dans l'Hérault.
A sa retraite il quitta l’Occitanie pour s’installer en France dans la région du Mans afin de se rapprocher de ses enfants définitivement installés dans la Sarthe. Il adhéra en 2005 au Parti de la Nation Occitane et fit l’admiration de ses pairs par son inlassable militantisme et sa foi inébranlable dans le fédéralisme. Sa légendaire bonne humeur et son caractère bon vivant étaient appréciés. Avide lecteur de livres sur l’Occitanie et bien d’autres sujets. Il écrivit aussi des contributions pour le PNO et notamment le texte de la plaquette du Parti en 2007. L’Estivada de Rodez à laquelle il vint pendant de nombreuses années lui donna l’occasion de faciliter l’hébergement de nos militants et amis au lycée Querbes et d’aider à y tenir notre stand. Il en profita aussi pour faire découvrir à quelques uns d’entre nous son beau pays du Rougier et son village. Il accueillit aussi chaleureusement certains d’entre nous chez lui dans la campagne sarthoise à proximité d’Yvré-le-Polin. Ces dernières années, des problèmes de santé l’empêchèrent de militer, d’assister aux réunions et de retourner au pays de son cœur mais grâce au téléphone et au courrier, il se tenait au courant de nos activités.
Profondément croyant, il ne craignait pas la mort qu’il considérait comme un passage à une vie meilleure. Néanmoins, son décès survenu cet été, nous frappe cruellement. Nous essaierons de rester à la hauteur de son engagement qui est un exemple pour nous tous comme l’est celui de François Fontan, fondateur de notre parti et celui du regretté Jacques Ressaire. Nous pleurons un ami et un frère que nous n’oublierons jamais.
Adiu Carles e mercés plan per çò que faguères per ton país e lo nòstre, Occitània.
Nous présentons au nom du PNO et de ses amis nos plus sincères condoléances à sa famille qui peut être fière de lui comme nous le sommes.
Joan-Pèire Alari, copresident del PNO
PS
Nous republions deux de ses textes en hommage
Nous n’étions pas fâchés lorsque je t’ai quitté, mais j’ai senti tes réticences et ton geste d’au revoir, qui peut être pouvait vouloir dire « basta »…
A ton exclamation : « mais enfin tu es français comme moi ! » Je t’ai répondu : « je suis citoyen français par la force des choses mais de nationalité occitane par mon cœur et mes tripes. »
Souviens-toi, tu étais d’accord sur la trilogie de Fontan : « Une langue, une Culture, une Nation ». Le problème c’est que tu ramènes tout à cette Histoire de France que le centralisme jacobin a imposé à sa manière dans les écoles de l’hexagone : « Nos ancêtres les Gaulois, etc. » C’est faire complètement abstraction du passé véritable de notre Patrie, l’Occitanie, qui a été colonisée pendant sept siècles, ce qui signifie pour les colonisateurs, l’obligation de supprimer la langue, de détruire la Culture, donc l’âme même du colonisé, son identité.
L’Identité ? Je serai tenté de dire qu’il y a des mouvements identitaires sur toute la planète (ne m’attribue pas ce terme devenu circonspect en Occitanie) ce qui prouve que la colonisation n’a pas pu extirper des consciences ce sentiment d’appartenir à un peuple déterminé. A l’extrême Ouest de la Chine, les Ouïgours (qui, je crois sont des turkmènes ne veulent pas être chinois et se révoltent. La répression actuelle est féroce.
En Amérique les chefs des tribus Dakota viennent de dénoncer les traités que les blancs ont imposés à leurs aïeux, il y a 160 ans. Sans doute n’ont-ils pas oublié « Little Big Horn » et l’image hante t-elle encore leur esprit de ces tourbillons vainqueurs des cavaliers Sioux de Sitting Bull déferlant sur le dernier carré américain du Général Custer .Il y a comme cela des moments d’Histoire où un peuple retrouve et fortifie son identité.
Plus prés de nous, il y a un an, 1.200.000 Catalans ont défilé dans les rues de Barcelone en brandissant des pancartes : « España Fuera » et le jacobinisme du socialiste Zapatero riposte avec l’interdiction de figurer dans les textes officiels, la possibilité de reconnaître une langue millénaire parlée au Val d’Aran, en l’occurrence l’Occitan. En Belgique, sans gouvernement pendant un an, Wallons et Flamands coexistent tant bien que mal mais on notera la virulence des derniers concernant leur identité. Et au Royaume dit Uni ? En Ecosse le parti Nationaliste (47 sièges au Parlement d’Edimbourg, donc majoritaire) va proposer un référendum concernant l’Indépendance du pays .Depuis des siècles, les Ecossais ont tenu à marquer leur différence d’avec les Anglais ; ils n’oublient pas eux aussi leur victoire de Bannockburn en 1314 qui préparera le traité de Northampton en 1328, reconnaissant l’Indépendance de l’Ecosse. Mais l’histoire se répète avec la mainmise anglaise …..ce qui n’occulte en rien le sentiment des Ecossais de ne pas être anglais. Au Pays de Galles, le Plaid Cymru gallois, cause lui aussi des bouffées de chaleur au Gouvernement de Sa Majesté. La liste serait longue de tous ces Peuples, citoyens d’Etats Nation revendiquant l’Indépendance au nom de leur Identité.
Alors, cher Cousin, en ce qui nous concerne, l’Identité ? Dans cet Hexagone, appelé France (je n’oublie pas la Corse) plusieurs peuples la revendiquent : Basques, Bretons, Alsaciens. Pour ces derniers, je te signale que le 31 Mai 1911 a été promulguée une nouvelle Constitution pour l’Alsace : un Parlement Alsacien Lorrain ayant un pouvoir législatif, deux Chambres assemblée nationale et Sénat, députés élus au suffrage universel direct, pour cinq ans. En octobre 1918, l’Allemagne accorde à l’Alsace le statut d’Etat Fédéré au même titre que la Bavière, avec toutes les attributions d’un Etat Souverain. En novembre 1918, en détruisant l’Alsace Indépendante, la France classe les Alsaciens suivant des critères de pureté raciale par un Arrêté ministériel du 14 Décembre 1918 en quatre catégories, sur des critères sanguins et avec des droits divers selon qu’ils sont porteurs de l’une ou l’autre des quatre Cartes d’Identité.
Écœuré, Albert Schweitzer repartira au Gabon soigner ses lépreux.
Quant à notre Patrie, l’Occitanie, je ne vais pas te faire là un résumé des horreurs qu’elle a connues pour devenir malgré elle française : massacres, tortures, unions tronquées. Nos aïeux ont subi ; ils n’ont jamais demandé la nationalité que les Gaulois d’Outre Loire leur ont imposée.
La trilogie de Fontan est la mienne et je ne me sens pas l’héritier des jacobins de la Terreur, les Robespierre, Danton, Marat, Hébert et consorts, qui se sont affolés au soir du 14 Juillet 1790 au cours duquel le peuple de Paris avait fêté « la FEDERATION » au Champ de Mars. Une France fédérale, ils n’en voulaient pas, le pouvoir absolu du monarque étant supprimé, ce n’était pas pour le partager entre les diverses Régions qui se seraient gouvernées elles mêmes, la définition jacobine de l’égalité étant « ce n’est pas l’égal respect de la différence mais l’imposition du même »
Je suis héritier de ces députés girondins et montagnards, guillotinés parce qu’ils voulaient faire de cet Hexagone un ETAT moderne, une Démocratie Fédérale, à l’instar des Etats Unis d’Amérique qui avaient promulgué la Constitution de leur Fédération en 1787.L’Histoire nous dit que les pères de cette Constitution s’étaient inspirés de la Constitution Fédérale de Pascal Paoli, le nationaliste Corse qui avait demandé à Jean Jacques Rousseau un projet de Constitution. Oui je me sens héritier du Député Girondin Roland guillotiné avant sa femme Manon, qui de la dernière marche de l’échafaud cria à la populace « Liberté que de crimes on commet en ton nom ».Je veux reprendre à mon compte une phrase de Jean Yves Quiger, Président du Parti Fédéraliste Breton : « Le principe d’autonomie est à la racine de l’idée démocratique, car le véritable fondement de ce système politique se trouve dans la liberté et non dans l’égalité. L’idée d’égalité signifie seulement que tous doivent être également Libres »
Cousin occitan, n’étouffe pas en toi ce sentiment encore latent d’une identité autre que celle qui t’a été imposée. Retrouvant nos origines nous devenons différents, fiers de les revendiquer et mobilisés pour une action, sans doute pacifique, mais irréductible afin que notre Patrie soit reconnue occitane.
A lèu e porta-te fièr – Lo Carles de la Diaspora
2011
1 – Le Fédéralisme que nous prônons pour l’Occitanie, implique-t-il que nous passions d’abord par une fédéralisation de la République française et le fédéralisme au niveau de l’Union Européenne ?
Jacques DELORS définissait l’Europe comme une « Fédération d’Etats Nation » mais il précise à l’heure actuelle que l’Union Européenne reste « un objet politique non identifié »
Pourquoi ? Pour quelles raisons l’Union Européenne n’est toujours pas, ainsi que le voulaient les pères fondateurs du Traité de Rome, une Fédération de Nations souveraines sur leur territoire, mais unies sous la bannière d’un Gouvernement Fédéral Central, ayant comme prérogatives exclusives pour ce dernier, la représentativité du Groupe, sa politique étrangère et le pouvoir de la Défense de la totalité du territoire Fédéral.
Je pense qu’il y a de la part de chaque Nation européenne le souci et la pérennité de ses spécificités qu’elle juge incompatibles avec des Lois proposées par l’Union, confirmant ainsi les juristes qui prétendent que les doctrines de certains pays, sont paralysées par la tradition de la pensée étatique.
C’est ainsi que, notamment dans cet hexagone, on ne voit pas dans le Fédéralisme le seul moyen raisonnable et adapté, de résoudre les conflits ethniques dans des entités politiques dites « multinationales ».Pour moi l’idée Fédérale est une manière de concevoir l’autorité de telle sorte que l’association se substitue à la contrainte et à faire prévaloir une association de Groupes.
Pour répondre à cette première question, je crois que la fédéralisation de la République française est compte tenu du « formatage » de ses citoyens, une utopie pour le proche avenir. Mais qui sait ? L’évolution des idées (un Parti Fédéral Français n’existe-t-il pas, basé à Besançon, je crois ?) et les indépendances prônées ici et là, ne contribueront-elles pas à faire bouger les choses ? Il faut aussi que les citoyens « se bougent » je veux dire par là, qu’ils deviennent assez curieux et motivés pour songer qu’un système politique différent du système jacobin est possible et souhaitable. Mais, foin de l’apathie généralisée, faut-il encore le vouloir ……
Si l’Union Européenne est un jour un Etat Fédéral, tout dépendra des articles de sa Constitution que je souhaite acceptables en corrélation avec notre Constitution occitane sinon, je réponds par anticipation à la quatrième question, un accord de coopération sera préférable.
2- OUI je souhaite que la Fédération Occitane soit reconnue par l’Union Européenne
3-L’appartenance à l’Union Européenne irait-elle de soi pour une Occitanie Indépendante ?
OUI, si comme je l’écris ci-dessus, l’autorité fédérale de l’Union Européenne ne va pas à l’encontre de l’autorité fédérale Occitane dans certains domaines jugés par nous d’une importance capitale.
4 – L’appartenance à l’Union européenne serait-elle une nécessité pour une république fédérale Occitane indépendante ou un accord de coopération suffirait-il ?
Réponse déjà faite en fin de la première question
5 – Une République fédérale Occitane, membre de l’U.E devrait-elle rester dans la zone euro ?
OUI il faut défendre l’euro qui est un élément important de la solidité de l’ « immeuble Europe ».Je suis pour un contrôle régulier des mouvements de fonds dans les Banques, la spéculation éhontée à l’échelle mondiale est responsable en grande partie des difficultés économiques actuelles .La création de la Banque Européenne d’Investissement concernant surtout les PME, sera susceptible d’attirer les investisseurs qui, pour l’heure, préfèrent les paradis fiscaux.
6 – Faut-il suspendre le processus d’élargissement de l’UE ?
Je crois qu’il faudra accepter l’Ukraine dans l’UE, si la majorité politique de ce pays est issue de sa partie ouest, typiquement pro occidentale. Idem pour les petits pays des Balkans dés que les conditions requises seront remplies, mais pas de Turquie malgré son petit territoire en terre européenne. Je ne développe pas ici les raisons de ce refus, partagé par beaucoup de citoyens hexagonaux.
7 – Pour combler le déficit démocratique, faut-il revoir les pouvoirs de la Commission, du Conseil des chefs d’Etat et du Parlement européen pour impliquer véritablement les citoyens européens ?
Réponse difficile à exprimer clairement .Impliquer véritablement les citoyens ? Un mot vient tout de suite à l’esprit : « référendum ».A l’échelle européenne est-ce possible ? Je ne connais pas dans le détail les attributions, les pouvoirs des autorités concernées, mais les médias se chargent périodiquement de nous informer des décisions prises à Bruxelles ,desquelles les citoyens lambdas concluent qu’ils n’ont plus de voix décisionnelles à l’échelon national et que nous sommes pieds et poings liés à la disposition des élus européens. Combler le déficit démocratique, bien sûr que nous le voudrions, parce que nous avons l’impression que chaque élu européen se bat pour défendre son pré carré, l’intérêt du plus grand nombre étant relégué au second plan.
J’évoque au premier alinéa « la tradition de la pensée étatique »qui fleurit en Europe surtout en France jacobine, centralisatrice, avec toutes les dérives comme corollaire. Ne pensez-vous pas qu’elle est là la raison de ce déficit démocratique ?
8 –Dans quels domaines faut-il moins d’Europe et plus d’Europe ? Quel contenu concret donner au principe de subsidiarité ?
En vertu du principe de subsidiarité, le Gouvernement Fédéral Central doit-il intervenir, plus ou moins dans certains domaines que chaque Nation fédérée gère selon ses lois propres, c’est donc la question .Prenons les 30 articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et souhaitons que les 27 Nations de l’UE respectent ces 30 articles.
Avec le principe de subsidiarité qui n’est finalement qu’une délégation de pouvoirs, le Gouvernement fédéral Central pourrait être amené à intervenir dans celle des Nations qui ne respectant pas l’un des articles précités, prêterait le flanc à la critique. Alors dans ce cas, plus d’Europe ? Ne pensez vous-pas qu’il y a là un risque d’ « étatiser » le système fédéral européen, au point de ne plus laisser « les mains libres » aux gouvernements des Nations fédérées ; Par ailleurs « moins d’Europe » c’est aussi le risque du laxisme, de dérives gouvernementales pour des pays réticents au respect des règles communautaires.
Pour que l’Union Européenne donne au Monde l’image d’une Fédération réussie, d’une entité diverse et multiple mais unie, il faut que chacune des Nations la constituant joue honnêtement le jeu démocratique et accepte de modifier éventuellement certains articles de sa Constitution propre, quitte à proposer aux autres Nations du Groupe des suggestions et notions nouvelles afin d’obtenir une Constitution Fédérale européenne fiable imposant le respect aux pays étrangers.
9- Deux visions de l’Europe s’opposent en gros au sein de l’Union : l’Europe vue comme simple zone de libre échange avec ou sans protectionnisme européen et l’Europe fortement intégrée politiquement et économiquement. Où nous situons nous ?
Moi, je me situe dans une Europe fortement intégrée politiquement et économiquement ce qui ne veut pas dire que le Gouvernement occitan sera mis en tutelle (pour ne pas dire en curatelle) du Gouvernement fédéral Européen ; je ne répète pas mes explications précédentes sur l’autorité et le droit du Gouvernement de notre Nation, les principes républicains étant les normes de la Fédération européenne.
Je crois que le continent européen avec ses 500 à 600 millions d’habitants pourrait devenir « le ventre mou » du monde s’il se contente d’une simple zone de Libre Echange avec automatiquement une absence de protectionnisme économique.
10 - Comment, selon nous l’Europe devrait-elle gérer les flux migratoires ? Peut-on envisager un droit de regard sur les politiques d’intégration conduites par les états ?
Lors de la dernière Campagne électorale, l’ancien Président reconnaissait que 200.000 immigrants tous les ans, c’était trop et que s’il était réélu, « on » se contenterait à l’avenir de 100.000. Aucune allusion aux autres, les clandestins.
Ne concluez pas à un relent de racisme de ma part mais reprenant la parole de Michel ROCARD je dirais que cet hexagone et en particulier l’Occitanie n’ont pas vocation et les moyens matériels d’accueillir toute la misère du monde. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut se désintéresser de cette misère .Longtemps les gouvernants européens, intéressés par les richesses des pays Africains (sous sol et bois précieux) ont alimenté les caisses particulières des potentats de ces pays, j’ai les deux volumes des mémoires de Mr Afrique (FOCART le Sarthois) qui a doublé sur ce continent tous les Ambassadeurs français sous les gouvernements de Gaulle,Pompidou et Giscard. Marianne n’a pas à être fière de ces agissements.
Pour ma part, éviter ces immigrations consiste à aider ces pays à développer leurs moyens de production et pour cela l’aide européenne consiste en premier lieu à envoyer des techniciens, des spécialistes et non à payer grassement les dirigeants. L’aide humanitaire ne se borne pas à la distribution de denrées, mais aussi à l’enseignement des techniques de culture ou d’élevage. Il y a paraît-il beaucoup d’eau dans le sous sol africain.
Tout cela pour répondre OUI à la question posée, oui les flux migratoires doivent être étudiés, dirigés, limités en fonction des possibilités d’accueil et d’emploi. La création de véritables flottes, surtout en Méditerranée, de polices des frontières équipées de vedettes rapides est une obligation pressante. Il y a vingt ans seulement quatre vedettes de gendarmes douaniers surveillaient notre littoral depuis Menton jusqu’au Cap Cerbère. Une passoire notre littoral. !.....
Un droit de regard ce sujet brûlant.
Lo Carles de la Diaspora