Quelques jours avant le début de l’édition 2017 du Tournoi des six nations de rugby à XV, l’Equipe quotidien sportif parisien et franchouillard publiait un hors-série intitulé « Quinze Bleus de Légende ». http://www.lequipe.fr/vel/offres/p272091-hs.html
Le choix fut fait en tenant compte des joueurs de rugby ayant participé au Tournoi des cinq nations ou des six nations, quelle qu’en soit l’époque.
Le n°15 est attribué à Serge Blanco de Biarritz … on peut regretter l’oubli de Pierre Villepreux de Brive inventeur de l’arrière intercalé dans la ligne des trois-quarts.
Dans la ligne des trois-quarts les journalistes de l’Equipe ont sélectionné très justement en n°14 Christian Darrouy de Mont de Marsan et en n°11 Adolphe Jaureguy de Tarbes.
Le n°13 pour Felip Sella d’Agen et le n°12 pour André Boniface de Mont de Marsan au centre est quelque chose de normal. Cependant les deux font de l’ombre à un troizième centre très bon Roland Bertranne de Bagneres de Bigorre.
Pour le n°10 de demi d’ouverture et le n°9 de demi de mêlée, leur choix se porta sur Pierre Albaladejo de Dax et Jacques Fouroux d’Auch. Le choix d’Albaladejo est incontestable. Cependant à la place de Fouroux j’aurais plutôt vu un des deux frères Camberabero de Saint Vincent de Tyrosse dans les Landes.
À la mêlée le n°8 alla à l’incontournable Walter Spanghero de Narbonne. En Ovalie occitane si vous prononcez le prénom Walter les gens pensent automatiquement à ce nom de famille …
Le n°7 est Olivier Magne de Brive et le n°6 est Jean Prat de Lourdes, le fameux Monsieur Rugby surnommé ainsi par des anglais admiratifs dans les années 1950.
Pour la seconde ligne on peut s’étonner de la sélection en n°5 de Fabien Pelous de Toulouse. C’est vrai qu’il était bon mais quelques années auparavant Benoit Dauga de Mont de Marsan lui était supérieur. L’autre seconde ligne et n°5 est une autre légende des années 1950, Lucian Mias de Mazamet.
En première ligne les n°3 e n°1 de piliers vont à Jean-Pierre Garuet de Lourdes et Christian Califano de Toulouse. En n°2 leur compagnon au talonnage est le biterrois Alain Paco.
Quand vous regardez l’origine géographique et culturelle de chacun des joueurs de ce quinze dit de France on remarque qu’il y a, deux basques, 13 occitans et qu’il n’y a personne de « La vraie France celle du nord » coma écrivait l’historien Jules Michelet au 19ème siècle.
Vous comprenez pourquoi au PNO nous disons que :
- La Fédération Française de Rugby à XV dans laquelle les clubs occitans sont majoritaires est d’une certaine manière une Fédération Occitane de Rugby qui ne dit pas son nom.
- Les championnats de France de Rugby à XV sont pour une grande partie des championnats d’Occitanie qui ne disent pas leur nom.
- Et l’équipe de France de Rugby est une équipe d’Occitanie qui ne dit pas son nom.
Le PNO soutient l’idée d’une Federacion Occitana de Rugbi ou F.O.R. comme il soutient toute idée de création d’une Federacion Occitana pour toutes les autres disciplines sportives.
Gèli Grande